Avec le Lycée Lakanal de Sceaux
Représentations de fin d'année des khâgneux spé théâtre
A la mort de son mari, Bernarda Alba décide que ses cinq filles porteront le deuil pendant huit ans, enfermées dans la maison, « comme on l’a fait dans la maison de mon père et de mon grand-père » dit-elle. Alors voilà, l’histoire que nous racontons c’est celle de cinq femmes, de leurs désirs, de leurs jalousies, de cet enfermement morbide. Dans cette maison aux fenêtres murées, nous avons décidé de jouer des femmes qui ne nous ressemblent pas, des femmes d’un autre temps, soumises à une tradition qu’elles ne comprennent pas, qui parfois se révoltent, mais par égoïsme plutôt que par féminisme. La religion et la tradition, censées maintenir l’ordre dans les familles n’apportent ici que les cris et les larmes. Et pourtant, Bernarda Alba, « la plus digne, la plus grande » s’obstine à faire régner le silence.
Bernarda Alba : Axelle Tournade
Angustias : Anne Sadeler
Magdalena : Elsa Fuchs-Wingert
Martirio : Uriell Lijour
Amelia : Anna Harel
Adela : Juliette Chevau
Poncia : Sarra Baïna
Avec la participation de Félix Guth et Elie Dufourcq-Kraus.
Lorsque le chevalier Hans Von Wittenstein Zu Wittenstein arrive dans la cabane de pêcheurs des parents de la jeune Ondine, chacun tombe sous le charme de l’autre. Mais Hans est humain, et Ondine une enfant du peuple de l’eau. Chez eux, l’amour est sacré, éternel : l’amour humain ne leur inspire que méfiance. Ondine ne suivra Hans qu’à condition de respecter un Pacte : si Hans trompe Ondine, il mourra, et elle, l’oubliera. Le surnaturel se penche vers le banal, l’humain, à travers cette simple histoire d’amour qui marque l’impossibilité de l’union des deux mondes et illustre la fragilité des passions humaines.
Mise en scène : Dounia Brousse et Félix Guth
Anatole Gulesserian : Auguste, un ondin, le Roi, un serviteur, un pêcheur, un Juge.
Cecile Gagnard : Eugénie, une ondine, le Chambellan, un serviteur, un pêcheur, un Juge.
Hector Reyners : Le Chevalier.
Marina Genel : Ondine
Marie Vandame : une ondine, Bertha
Anne Sadler : Le Roi des Ondins
Félix Guth : un ondin, le surintendant, Bertram,
Dounia Brousse : une ondine, une courtisane
"Ce qui m'a plu à la première lecture d'Ondine, c'était le manque de limites que l'auteur s'était imposé, cette envie de s'amuser en mettant en scène des éléments improbables, qui donnent naissance à une "rêverie ruisselante". La volonté de donner vie à cet univers merveilleux, où le surnaturel côtoie le quotidien, est donc vite venue, surtout que j'ai toujours aimé dépasser le monde "réel" sur scène; faire jouer la relation entre les deux, qui repose ici entre le monde des Ondins et de toutes ces créatures multipotentes, et les hommes. Chez l'un, il y a une part de l'autre, notamment à travers le personnage d'Ondine, qui, au lieu d'être un être humain du quotidien cherchant à vivre dans le surnaturel, est cette fois une créature fantastique qui rêve de se fondre dans le commun des mortels, qui est pour elle le véritable lieu fantastique. Je voulais vraiment recréer cette irruption éphémère du merveilleux dans la vie de tous les jours, à travers les moyens propres au théâtre, le temps d'une représentation. Cela se traduit entre autres par l'usage du rideau et la présence des ondins mais les enjeux n'en sont pas moins concrets, et l'objectif du spectacle clair : raconter une histoire merveilleuse, un conte, en partant du commun."
Remerciements:
Merci à Bertrand Chauvet, aux hypokhâgnes option théâtre du lycée Lakanal, à Valentine Lê et à Clara Bonnet pour leur aide, leurs conseils et leur soutien précieux.
Merci à l’équipe du théâtre de la Cité internationale pour leur accueil et leur bienveillance.