Révélations circusnext 2024

Le cirque européen est en pleine transformation. Sous le label circusnext, une vingtaine de partenaires de toute l’Europe soutient la créativité de jeunes circassiens, afin de repérer de nouveaux artistes et de favoriser l’éclosion d’écritures novatrices. Parmi plus de cent projets portés par des artistes de 36 nationalités, 12 compagnies sont présélectionnées sur des critères de singularité et d’inventivité pour présenter au TCi, durant la semaine du 13 mai, un extrait de leur spectacle en cours de création, devant un jury artistique et un panel de professionnels européens.

Quatre équipes artistiques lauréates seront finalement retenues pour présenter au public ces formes courtes les 5 et 6 juin. Chaque soir, en deux heures, le public sera invité à alterner entre les deux grandes salles du TCi, la Galerie et la Coupole, pour découvrir quatre propositions donnant un aperçu de ce qui s’invente aujourd’hui chez les nouveaux créateurs de cirque.

Découvrez les 4 projets Lauréats 2024 :
 

• Le Bruit des Pierres, de la compagnie Maison Courbe (Nina Harper, Domitille Martin, Ricardo Cabral)

Acrodanse, aérien / Que peut-on apprendre des pierres ? Utilisées comme agrès en suspension, elles deviennent des partenaires de jeu. S’articule alors une chorégraphie mêlant les interprètes aux éléments, entre équilibres incertains, chutes et rétablissements. Une performance qui renvoie à la fragilité du rapport entre les humains et ce qui les environne.
 

• Saucisson, de la compagnie Taigi Cirkas (Elena Kosovec, Izabele Kuzelyte)

Acrobatie aérienne / Que se passe-t-il si l’artiste perd le contrôle ? Si l’objet devient incontrôlable, absurde ? S'il provoque une sensation d’absence ? Saucisson, désacralise l’agrès et, par la même occasion, le corps circassien. Une création pluridisciplinaire mêlant arts visuels, cirque et opéra, librement inspirée par le surréalisme et le théâtre de l’absurde.

• Là où la nuit n'est pas si loin puisque le jour s'en va déjà, de Noa Aubry

Roue allemande / Expérience sensorielle inspirée du mouvement des vagues, Là où la nuit n’est pas si loin puisque le jour s’en va déjà explore le temps et les traces qu’il laisse sur son passage. Avec la roue allemande, Noa Aubry étudie la résistance au mouvement pour créer un style lent et répétitif, à l’image de l’océan.

• Fragmentos, de la compagnie La Víspera (Vinka Delgado, Diego Hernando)

Mât chinois, marionnette / Fragmentos divise le corps pour mieux le comprendre, mieux le vivre. Une exploration intime et poétique de la déformation corporelle. À travers le masque, la marionnette et la lumière s’ouvre une rêverie sur la douleur et la façon dont elle peut être atténuée par la fragmentation. Lorsque la souffrance est là l'esprit compartimente.